Il restera de toi » – Simone Veil « Il restera de toi ce que tu as donné. Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée. Ce que tu as donné, en d’autres fleurira. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Vos Poemes “D'Alphonse Allais à Charles Baudelaire, de Victor Hugo à Pierre Corneille, de Marie Stuart à Gérard de Nerval, tous les plus grands poètes représentés par leurs meilleures oeuvres.”

Ilrestera de toi. Il restera de toi ce que tu as donné Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée. Ce que tu as donné en d'autres fleurira celui qui perd sa vie un jour la trouvera. Il restera de toi ce que tu as offert Entre tes bras ouverts un matin au

Il restera de toi... Il restera de toi ce que tu as donné. Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée. Ce que tu as donné En d'autres fleurira.[...] Il restera de toi ce que tu as offert Entre les bras ouverts un matin au soleil.[...] Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton coeur. Il restera de toi ce que tu as semé Que tu as partagé aux mendiants du bonheur. Ce que tu as semé En d'autres germera.[...]Extraits d'un poème de Simone Veil
Recommandépour vous en fonction de ce qui est populaire • Avis. Il restera de toi Ce poème de Simone Veil, évoque avec délicatesse les thèmes de la mort, mettant en
Publié le 09/08/2013 à 0349 , mis à jour à 0758 Triste et humide. Hier, le ciel de Bagnères-de-Bigorre était à l’image du chagrin de ses habitants, bouleversés d’avoir perdu davantage sans doute que leur maire un ami, un proche, une figure paternelle. Plusieurs centaines de personnes sont restées aux portes de l’église Saint-Vincent pour écouter la retransmission audio des obsèques, autant se trouvaient à l’intérieur de l’édifice pour assister à la cérémonie religieuse pour dire adieu, à monsieur le maire». Le cercueil de Rolland Castells, porté par les Chanteurs montagnards d’Alfred Roland, est entré dans l’église sur une douce mélodie de Django Reinhardt, précédé par les porte-drapeaux des associations d’anciens combattants. Après la prise de parole bouleversante de son fils Yann, son neveu Victor a retracé brièvement sa vie et son amour pour le Stade bagnérais tu es parti trop vite, tu nous manques déjà». L’épouse de l’ancien maire de Bagnères André de Boysson a témoigné de la profonde amitié qu’avait son mari» pour Rolland Castells Mon mari l’aimait comme un fils. Il était admiratif de son intelligence, de sa fidélité, de sa force de travail et de son humanisme». La cérémonie religieuse célébrée par l’évêque, Mgr Nicolas Brouwet, a été marquée par d’autres moments d’émotion la lecture du splendide poème de Simone Veil, Il restera de toi», choisi par sa compagne Agnès, et après l’offertoire, un Agnus Dei» des Chanteurs montagnards d’Alfred Roland à vous donner des frissons. Le temps des discours civils a suivi celui de l’office religieux. C’est le premier adjoint au maire de Bagnères, Jean-Bernard Sempastous, qui a pris la parole le premier Il y a trois sortes d’hommes avec lesquels il est utile de se lier d’amitié les hommes droits, les hommes sincères et les hommes qui ont beaucoup appris. Rolland Castells était l’un de ces hommes, il était mon ami et mon père spirituel. Pendant près de vingt ans, à ses côtés, j’ai grandi et j’ai appris». Jean-Bernard Sempastous a mis en avant sa pugnacité» tout autant que son côté pédagogue». Pour l’élu, ses nombreuses réalisations des grands thermes au stade nautique De-Boysson, en passant par les halles, Aquensis, l’Alamzic, jusqu’au site industriel Soulé resteront le témoignage de sa formidable vitalité de bâtisseur». Il a rendu également hommage au grand sportif, ancien rugbyman, fervent supporter du Stade bagnérais, qui aimait aussi beaucoup le vélo». Michel Pélieu, président du conseil général dont il était un élu combatif et constructif, a usé de la métaphore du bloc et de la montagne» pour décrire ce gaillard» qui, parfois, avait une face un peu abrupte, comme toutes les montagnes». Et dans le même temps, Michel Pélieu a fait l’éloge de l’homme de consensus, éloigné des politiques partisanes et des considérations idéologiques», au service exclusivement du développement équilibré de son territoire et du bien-être de ses habitants. Comme tu avais coutume de dire que Bagnères ne t’appartenait pas, c’est toi qui lui appartenais». Il revenait au préfet des Hautes-Pyrénées Henri d’Abzac de rendre l’hommage de la République à l’un de ses serviteurs. De la passion du rugby, a-t-il souligné, il a tiré le goût de la compétition, du combat loyal, de l’esprit d’équipe, de l’endurance et de la ténacité.» Des qualités qu’il a mises au service de son engagement public déterminé et durable», démontrant un attachement profond à sa commune, sa vallée et ses montagnes». Le représentant de l’État a mis en avant sa politique active de reconversion économique, sociale, notamment, en faveur de l’insertion des jeunes et culturelle. Ce sont des personnalités comme les siennes qui forgent notre pacte républicain», a-t-il conclu. À la fin des discours, l’assistance a retenu son souffle pour un ultime moment d’émotion. Sur la musique de Sound of silence», de Simon and Garfunkel, le cercueil de Rolland Castells, porté par les joueurs du Stade bagnérais, est sorti de l’église sous les applaudissements. Pour rejoindre l’éternité. François Bayrou était là et de nombreuses personnalités François Bayrou, président du MoDem auquel avait appartenu Rolland Castells, a assisté aux obsèques, comme le président de la région Martin Malvy, le président du conseil économique et social Jean-Louis Chauzy, la députée Jeanine Dubié, les députés honoraires Pierre Forgues et Chantal Robin-Rodrigo, les sénateurs François Fortassin et Josette Durrieu, les maires de Tarbes et de Lannemezan Gérard Trémège et Bernard Plano. Le député Jean Glavany était retenu à l’étranger. Une grande partie des conseillers généraux était présents pour rendre hommage à leur collègue, de même que la plupart des anciens joueurs du Stade bagnérais et des personnalités de la cité thermale comme Jean-Michel Aguirre et Jean Gachassin. L’ancien sous-préfet David Ribeiro a aussi fait le déplacement depuis l’Isère.
Ilrestera de toi ce que tu as donné. Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée. Ce que tu as donné En d'autres fleurira. Celui qui perd sa vie
Discours, hommages et livre voici cinq textes qui permettent de mieux comprendre l’engagement de Simone Veil et de retracer sa vie de rescapée d'Auschwitz, ministre de la Santé à l'origine de la loi sur l'IVG, présidente du Parlement européen, membre du Conseil constitutionnel, immortelle à l'Académie française... La vie de Simone Veil est extraordinaire. Son parcours, l'un des plus exceptionnels du XXe siècle. La Française, morte vendredi à 89 ans, laisse des discours marquants. Le JDD a compilé cinq textes qui retracent ses engagements et ses combats, dont trois qu'elle a elle-même prononcés, ainsi que celui de Jean d'Ormesson lors de son entrée à l'Académie et les écrits de son époux. Cinq textes qui résument Simone l’adresse aux députés pour la loi sur l’IVGLe 26 novembre 1974, Simone Veil s’adresse aux députés un ­cénacle presque exclusivement masculin, auquel elle expose les motifs de sa loi encadrant la dépénalisation de l’avortement.Sipa"Pour quelques-uns, les choses sont simples il existe une loi ­répressive, il n’y a qu’à l’appliquer. D’autres se demandent pourquoi le Parlement devrait trancher maintenant ces problèmes nul n’ignore que depuis l’origine, et particulièrement depuis le début du siècle, la loi a toujours été rigoureuse, mais qu’elle n’a été que peu appliquée. […]Pourquoi donc ne pas continuer à fermer les yeux? Parce que la ­situation actuelle est mauvaise. Je dirais même qu’elle est déplorable et est mauvaise parce que la loi est ouvertement bafouée, pire même, ridiculisée. Lorsque l’écart entre les infractions commises et celles qui sont poursuivies est tel qu’il n’y a plus à proprement parler de répression, c’est le respect des citoyens pour la loi et donc l’autorité de l’État qui sont mis en les médecins, dans leurs cabinets, enfreignent la loi et le font connaître publiquement, lorsque les parquets, avant de poursuivre, sont invités à en référer dans chaque cas au ministère de la Justice, lorsque des services sociaux d’organismes publics fournissent à des femmes en détresse les renseignements susceptibles de faciliter une interruption de grossesse, lorsque, aux mêmes fins, sont organisés ouvertement et même par charter des voyages à l’étranger, alors je dis que nous sommes dans une situation de désordre et d’anarchie qui ne peut plus me direz-vous, pourquoi avoir laissé la situation se dégrader ainsi et pourquoi la tolérer? Pourquoi ne pas faire respecter la loi?Parce que si des médecins, si des personnels sociaux, si même un certain nombre de citoyens participent à ces actions illégales, c’est bien qu’ils s’y sentent contraints ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontés à des situations de fait qu’ils ne peuvent ­méconnaître. Parce qu’en face d’une femme décidée à interrompre sa grossesse, ils savent qu’en refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et l’angoisse d’un acte perpétré dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilée à jamais. Ils savent que la même femme, si elle a de l’argent, si elle sait s’informer, se rendra dans un pays voisin ou même en France dans certaines cliniques et pourra, sans encourir aucun risque ni ­aucune pénalité, mettre fin à sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nécessairement les plus immorales ou les plus ­inconscientes. Elles sont chaque année. Ce sont celles que nous côtoyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la détresse et les à ce désordre qu’il faut mettre fin. C’est cette injustice qu’il convient de faire cesser."Lire aussi VIDEOS. Simone Veil racontée en six discours2004 Simone Veil s’exprime à Berlin sur AuschwitzLe 27 janvier 2004, jour anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, Simone Veil prend la parole devant les députés du Bundestag, à Berlin.Sipa"Le 27 janvier 1945, quand les premiers soldats soviétiques ­entrèrent dans le camp ­d’Auschwitz, ils n’y trouvèrent, incrédules et terrifiés, que quelques milliers de malades et de mourants qui avaient, par miracle, échappé aux nazis. Quelques jours auparavant les dizaines de milliers de détenus d’Auschwitz encore ­vivants que nous étions avaient été contraints, entraînés de force et sous la menace, de se rassembler et de prendre la route dans cette “marche de la mort”.Contrairement à la libération de Paris […], la libération des camps n’eut rien de festif. Pour les armées et les peuples en guerre, ce ne fut, sur le moment, pas même un camp libéré, cela voulait dire que les chambres à gaz ne tournaient plus, que les trains n’arrivaient plus, que les ordres implacables s’étaient enfin tus. La machine infernale s’arrêtait, elle qui avait tourné à plein régime les derniers mois, avec une cadence implacable ; d’autant plus implacable que les nazis, sentant tourner le vent de la guerre, voulaient parachever leur grande œuvre d’anéantissement du peuple juif avant que la défaite de leur armée ne les en empêche. Le camp cessait donc de fonctionner. Pour les milliers de déportés encore en vie, le risque vital paraissait avons eu alors l’espoir, compte tenu de l’avancée rapide de l’Armée rouge, d’être très vite libérés, à moins que les SS n’aient le temps de nous exterminer fait, après avoir marché pendant plusieurs jours dans le froid et la neige, emmenés dans des ­wagons à ciel ouvert vers des camps à l’ouest – Dora, ­Mauthausen, ­Buchenwald, ­Bergen-Belsen –, nombreux furent ceux qui moururent, en chemin, d’épuisement ou sous les dernières balles des SS. Notre cauchemar était loin d’être terminé, il nous fallut attendre encore plusieurs mois pour être libérés. Entre-temps, l’épuisement, la faim et le typhus, les exécutions sommaires ont tué un grand nombre de ceux qui avaient miraculeusement survécu me souviens de l’arrivée des soldats anglais à Bergen-Belsen, c’est à peine si nous avons pu nous en réjouir. La libération venait trop tard, nous avions le sentiment d’avoir perdu toute humanité et toute envie de les rares rescapés, nous n’avions plus de famille, plus de parents, plus de foyer. Seuls, nous l’étions, d’autant plus que ce que nous avions vécu, personne ne voulait le savoir. Ce que nous avions vu, personne ne voulait l’entendre. Ce que nous avions à raconter, personne ne voulait en partager le fardeau. Nous ne devions pas vivre la suprématie nazie était tellement écrasante que nous avions intériorisé jusqu’à l’inéluctabilité de notre condamnation à mort. Nous, les rescapés, nous, les témoins, ­n’avions survécu que pour être rendus au silence. “Qu’ils vivent, soit, mais qu’ils se taisent”, semblait nous dire le monde hors du camp."2006 Son discours sur l’Europe à AmsterdamC’est en évoquant la folie nazie et la Shoah que Simone Veil parlait le mieux de l’Europe. Ainsi à Amsterdam le 26 juillet 2006, veille de la Journée de la mémoire de l’Holocauste.Reuters"Pendant la Seconde Guerre mondiale, toute l’Europe avait sombré, entraînée par le nazisme. L’idée même du rapprochement entre les Européens était fondée sur la conviction que nous ne nous relèverions qu’ensemble, en prenant appui les uns sur les autres. Il n’y avait là ni naïveté lénifiante, ni intention d’exonérer les États de leur responsabilité. Ce n’était pas de pardon qu’il s’agissait, ni d’oubli, mais d’une réconciliation ­lucide et courageuse, aussi utopique qu’elle était réaliste, d’autant plus nécessaire qu’elle se savait surgir du plus profond désespoir. Il fallait briser l’engrenage la réconciliation entre les peuples européens serait le pivot de la construction d’une Europe pacifiée. Il fallait faire un pari, et s’y tenir malgré les obstacles. Construire des ponts, tisser des liens, bâtir un cadre dans lequel les passions de haine seraient neutralisées. Prendre nos souffrances, nos épreuves, nos blessures comme socle d’une nouvelle entreprise commune. L’amitié viendrait plus tard. Tel était le pari, lucide et acharné, de la construction européenne que, comme d’autres, j’envisageais.[…] Tirant les leçons des ­expériences totalitaires du passé, l’Europe se doit d’offrir à tous ses citoyens le plus de liberté possible dans un souci de coexistence solidaire et pacifiée, en multipliant les échanges, dans tous les domaines. Comme l’ont rappelé récemment les conditions posées à l’adhésion des nouveaux pays entrants, les droits des minorités nationales doivent être respectés, la liberté religieuse et la liberté d’opinion garanties, pour prévenir les ­menaces de conflits démocratie repose sur la confiance dans les individus ­citoyens décidant ensemblede leur avenir commun, à partir de ­valeurs partagées. ­Courage ­civique, tolérance, respect de l’autre, ces ­valeurs de l’Europe sont celles que l’histoire du nazisme a montrées comme les plus nécessaires aux heures les plus sombres. Ce sont elles qui, dans les cœurs et les ­esprits, dans les gestes et les actes de quelques-uns, ont sauvé ­l’honneur quand des nations entières sombraient."2010 le discours de Jean d’Ormesson qui accueille Simone Veil à l’Académie françaiseLe 18 mars 2010, Simone Veil fait son entrée à l’Académie française. C’est Jean d’Ormesson qui est chargé de prononcer le discours de réception, vibrant comme il se doit.Sipa"Il paraît, Madame, que vous avez un caractère difficile. Difficile ! Je pense bien. On ne sort pas de la Shoah avec le sourire aux lèvres. Avec votre teint de lys, vos longs cheveux, vos yeux verts qui viraient déjà parfois au noir, vous étiez une jeune fille, non seulement très belle mais très douce et peut-être plutôt rêveuse. Une armée de bourreaux, les crimes du national-socialisme et survivants sur juifs français déportés vous ont contrainte à vous durcir pour essayer de sauver votre mère et votre sœur, pour ne pas périr vous-même. ­Permettez-moi de vous le dire avec simplicité pour quelqu’un qui a traversé vivante le feu de l’enfer et qui a été bien obligée de perdre beaucoup de ses illusions, vous me paraissez très peu cynique, très tendre et même enjouée et très gaie.[…] Je m’interroge sur les sentiments que vous portent les Français. Vous avez été abreuvée d’insultes par une minorité, et une large majorité voue une sorte de culte à l’icône que vous êtes première réponse à la question posée par une popularité si constante et si exceptionnelle est liée à votre attitude face au malheur. Vous avez dominé ce malheur avec une fermeté d’âme exemplaire. Ce que vous êtes d’abord, c’est courageuse – et les Français aiment le avez des convictions, mais elles ne sont jamais partisanes. Vous les défendez avec force. Mais vous êtes loyale envers vos adversaires comme vous êtes loyale envers vos amis. Vous êtes un modèle d’indépendance. Plus d’une fois, vous trouvez le courage de vous opposer à ceux qui vous sont proches et de prendre, parce que vous pensez qu’ils n’ont pas toujours tort, le parti de ceux qui sont plus éloignés de vous. C’est aussi pour cette raison que les Français vous une rigueur à toute épreuve, vous êtes, en vérité, une éternelle rebelle. Vous êtes féministe, vous défendez la cause des femmes avec une fermeté implacable, mais vous n’adhérez pas aux thèses de celles qui, à l’image de Simone de Beauvoir, nient les différences entre les sexes. Vous êtes du côté des plus faibles, mais vous refusez toute victimisation. Quand on vous propose la Légion d’honneur au titre d’ancienne déportée, vous déclarez avec calme et avec beaucoup d’audace qu’il ne suffit pas d’avoir été malheureuse dans un camp pour mériter d’être clé de votre popularité, il faut peut-être la chercher, en fin de compte, dans votre capacité à emporter l’adhésion des Français. Cette adhésion ne repose pas pour vous sur je ne sais quel consensus médiocre et boiteux entre les innombrables opinions qui ne cessent de diviser notre vieux pays. Elle repose sur des principes que vous affirmez, envers et contre tous, sans jamais hausser le ton, et qui finissent par convaincre. Disons-le sans affectation au cœur de la vie politique, vous offrez une image républicaine et y a en vous comme un secret vous êtes la tradition même et la modernité incarnée. Je vous regarde, Madame vous me faites penser à ces grandes dames d’autrefois dont la dignité et l’allure imposaient le respect. Et puis, je considère votre parcours et je vous vois comme une de ces figures de proue en avance sur l’Histoire." 2010 les Mémoires d’Antoine VeilEn novembre 2010, Antoine Veil publie "Salut". Dans ses Mémoires, il raconte sa complicité avec Simone et sa vie de "mari de..."Sipa"Au printemps 1974, Valéry Giscard d’Estaing, élu Président de la République, lui confiait […] le porte -feuille de la santé dans le gouvernement de Jacques Chirac. Quelques mois plus tard, le débat parlementaire sur l’interruption volontaire de grossesse allait l’installer de manière irréversible au firmament de la popularité. Alors que, depuis près de trente ans, Simone avait été, au moins "en société", comme on dit, en tous cas en dehors des heures de bureau, la "femme d’Antoine", voilà que, sans coup férir, je suis définitivement devenu le "mari de Simone".A y bien réfléchir, trois, bientôt quatre décennies plus tard, il m’arrive de penser que j’aurais sans doute pu vivre moins sereinement cette authentique révolution matrimoniale, à l’époque, on en conviendra, tout à fait exceptionnelle. Je n’ai pas gardé en mémoire le sentiment d’avoir été, dans l’immédiat, bouleversé par l’événement. Je n’ai pas eu l’impression d’être l’Edmund Hillary de la Chirac a-t-il jamais réalisé, quant à lui, à quel point il avait, en proposant à Valéry Giscard d’Estaing d’embarquer Simone dans son gouvernement, je ne dirai pas bouleversé mon existence, mais plutôt modifié la perception extérieure d’un couple jusque-là banal? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas le souvenir de lui avoir tenu rigueur de cette redistribution des rôles. D’abord, l’événement, au fond sans réellement me surprendre, me fascinait. J’admirais le naturel et la maîtrise avec lesquels Simone épousait son nouveau épisodes, les uns lourds de sens, les autres plus futiles, se sont gravés dans la légende familiale. Le débat sur la légalisation de l’avortement m’a surpris par sa violence. […] Les graffitis accolant à notre nom le sigle des SS ont été difficiles à démêlés de Simone avec les services du protocole étaient plus cocasses. Ma femme vivait mal le fait que, dans les dîners officiels, si elle-même était logée à son rang protocolaire, ma place à table n’était pas celle qui m’eut été assignée si, conformément à la jurisprudence usuelle, son conjoint eut été de sexe féminin. Elle considérait comme discriminatoire que je sois relégué dans le troupeau des "hommes d’affaires". Ce bras de fer, que je trouvais plutôt comique, dura suffisamment longtemps pour que le Président Giscard d’Estaing s’en inquiète un jour en me demandant si l’"affaire était réglée". Je le rassurais en ajoutant que je lui souhaitais de ne pas être confronté à de plus graves difficultés. Dans les mêmes circonstances officielles, il m’arrivait d’entendre l’huissier introduisant les personnalités claironner "Madame Le Ministre de la Santé", puis "Monsieur Simone Veil"." CP: Première séance sur l’équilibre alimentaire. Dans le cadre des animations mairie, lors de la première séance les enfants ont d’une part appris l’importance de prendre 4 repas équilibrés chaque jour : le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter et le dîner et d’autre part le nom et le rôle des familles d’aliments.

À l’annonce d’un décès, il est parfois difficile de mettre des mots sur la peine et le chagrin ressentis en présentant ses condoléances aux proches du défunt. Lorsqu’on ne sait pas quoi dire, il est possible d’utiliser les mots d’un ou d’une autre. Chanson, texte, poème de deuil… Depuis de nombreuses années, les artistes écrivent sur la mort et le deuil. Reste à chacun de trouver les mots qu’il souhaite partager avec la famille en deuil. Voici quinze exemple de poème de deuil. Des poèmes de deuil qui s’adresse au défunt Il restera de toi, Simone Veil Il restera de toi ce que tu as donné. Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée, Ce que tu as donné, en d’autres fleurira. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera. Il restera de toi ce que tu as offert Entre les bras ouverts un matin au soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu Que tu as attendu plus loin que les réveils, Ce que tu as souffert, en d’autres revivra. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera. Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton coeur. Il restera de toi ce que tu as semé Que tu as partagé aux mendiants du bonheur. Ce que tu as semé, en d’autres germera. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera. Un poème de deuil de Ludiane de Brocéliande Je t’aime et t’aimerai Ce regard triste et froid Que j’avais remarqué Il ne me trompait pas Tu ne m’avais rien dit Mais j’avais deviné Que la vie te quittait Et que tu savais Il est des mots parfois Si durs à prononcer Que seul le silence En transporte l’essence Dans les âmes écorchées Je me souviens encore De ton dernier sourire De tes doigts dans les miens De tes mains diaphanes De tes lèvres entrouvertes Qui n’ont pu prononcer Une dernière fois Ces trois mots de l’amour Qui nous réunissaient Je ne t’ai pas confié Que la vie ici-bas Sans toi ne serait plus Je n’ai pas oublié Tout l’amour dans tes yeux Lorsqu’ils m’ont dit adieu Demain dès l’aube, Victor Hugo Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai, les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Un poème de deuil de Marina Tsvetaïeva Je te remercie, mon amie, Pour ta respiration légère, La tendresse des mains qui somnolent Et le chuchotement des lèvres Somnolentes, pour ces tempes creuses, Pour l’arc de tes sourcils, et Pour cette absence d’angoisse, En toi, devant mon sang sauvage. Pour la paume de ma main posée Sur ma poitrine comme un médaillon, Pour ce feu qui s’est mis à couler Lentement, dans mes veines tendues. Pour ce regard redevenu clair, Tourné vers ton visage, et Pour ce que toi, mon ange, tu es Toi, Et que tu es auprès de moi. Lire aussi 5 idées pour un hommage en photos à votre défunt Poème deuil des mots qui donnent espoir J’irai toucher ton âme, Ludiane de Brocéliande Quand je ne serai plus Que l’ombre de moi-même Lorsque la nuit prendra La teinte de mes jours Quand mon corps sera froid Comme le lit de l’eau Lorsqu’enfin de là-bas Viendra la délivrance Je rirai aux éclats De mes désespérances Chemin de vie, Madeleine Cohérier Si ton cœur est triste Donne-lui la semence De nouveaux espoirs. Cherche au plus profond de toi Et tu découvriras des merveilles, Une partie que tu avais oubliée. Prends le temps de regarder ta vie. Va dans le jardin de ton âme Et tu trouveras la plénitude. Si tu ne peux pas réaliser tes désirs, Il te reste l’espoir qu’un jour Tu aies d’autres joies. Si la pluie inonde ton visage Et cache tes larmes Dis-toi que le soleil les séchera. Souris à la vie, Car si aujourd’hui rien ne va, Il reste demain. Avance sur le chemin de vie Car au bout tu verras, Inscrit dans le ciel En lettres de feu, Le mot ESPOIR. Mon testament spirituel, Sœur Emmanuelle Je suis moi, vous êtes-vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné. Parlez de moi comme vous l’avez toujours fait. N’employez pas un nom différent, ne prenez pas un air solennel et triste. Continuez à rire de e qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Vous voyez, tout est bien. Le dernier message, Ali Chibani Lorsque j’arriverai, au bas de cette page, Et que le dernier mot indiquera la fin, Peut-être direz-vous, que cela est dommage Qu’on ne puisse te voir, le lendemain matin. Lorsque vous y lirez, ce tout petit message, Peut-être en aurez-vous, un soupçon de chagrin, Peut-être, même alors, me ferez-vous l’hommage, Ici, de quelques vers déposés en quatrains. Et si, je les perçois, au-delà des nuages, Et que je vois alors, se tendre quelques mains, Oublierai-je mon temps, oublierai-je mon âge, Pour que vous m’entendiez, là-haut, avec entrain… Amis, ne pleurez pas, la Terre est un passage, Où vouloir y rester, apparait comme vain, Nous y avons vécu et connu le partage, Ne gâchez pas l’instant, trinquez avec du vin. À lire Elle organise des Fêtes du souvenir pour rendre hommage à nos défunts ! Poème deuil ces textes qui évoquent la tristesse Tristesse, Alfred de Musset J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré Un poème de deuil de Caroline Ramuz Il est des chagrins muets, Des regrets indicibles Qui viennent tranquillement Grossir le flot de nos souvenirs, Comme des ombres Qui donneraient Plus d’éclats à nos joies. Le voile noir, Anny Duperey Le chagrin cadenassé ne s’assèche pas de lui-même, il grandit, s’envenime, il se nourrit de silence, En silence il empoisonne sans qu’on le sache. Faites pleurer les enfants qui veulent ignorer qu’ils souffrent, C’est le plus charitable service à leur rendre. Lire aussi Créez un mandala floral pour rendre hommage à votre défunt PublicitéPoème deuil le récit d’une vie La vie et la mort, Jean Claude Lemesle La vie est comme une flamme qui scintille Alors tantôt elle brille Puis hélas soudain elle s’éteint Cela s’appelle le destin Elle est faite par palier Qu’il faut essayer d’escalader Est-ce l’essentiel De prendre cet escalier qui monte au ciel Mais hélas chaque jour qui passe Est un grand combat et quoi qu’on fasse Tout a une fin Hélas même pour les humains Alors pourquoi penser à demain Les chercheurs essayent en vain De trouver une solution pour rallonger la vie Le corps humain s’use vite et c’est ainsi Alors dans ce monde de douleurs Aux tristes couleurs Un bébé naît il est beau plein de fraîcheur Et un petit vieux ridé dans son coin meurt En partant dans ce monde de l’irréel Ou là-haut tout est immortel Alors quand l’heure du grand départ aura sonné Ce petit vieux prendra cet escalier sans se retourner À lire Une cérémonie personnalisée pour dire au revoir à ceux qu&8217;on aime Des textes célèbres qui racontent la mort Cœur de cristal, Frédéric Lenoir La mort est comme la naissance. Lorsque l’enfant se trouve dans le ventre de sa mère, l’univers se résume à ce qu’il voit, sent, entend, perçoit. Il n’y a donc, pour lui, aucun autre monde imaginable que la chaleur du ventre maternel. Et lorsque vient le moment du Grand Passage, celui de sa naissance, l’enfant est terrorisé il va vers l’inconnu. Quelques instants après être sorti du ventre de sa mère, il se retrouve blotti contre elle ; L’amour maternel le rassure, l’apaise, et il ne tarde pas à découvrir et à aimer ce monde nouveau. Il en va de même à notre mort, lorsque l’esprit quitte notre corps. Une lumière nous apaise et nous conduit progressivement non pas vers une nouvelle vie, car nous ne sommes jamais morts, mais vers un nouvel état de vie. La nuit n’est jamais complète, Paul Éluard La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. La nuit n’est jamais complète. L’adieu, Guillaume Apollinaire J’ai cueilli ce brin de bruyère. L’automne est morte, souviens-t’en. Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps, brin de bruyère, Et souviens-toi que je t’attends. Sur le même sujet 20 exemples de condoléances touchantes pour une personne en deuil Condoléances pour un proche catholique, 15 exemples de messages 20 messages de condoléances pour accompagner des fleurs Condoléances 7 idées pour soutenir la famille du défunt à distance Quelques modèles de jolis cartes de condoléance

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  • poème il restera de toi simone veil